Cet article date de plus d'onze ans.

Vidéo Des Sud-Coréens larguent des tracts sur la Corée du Nord

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 1 min
Des Sud-Coréens larguent des tracts sur la Corée du Nord (Francetv info)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Des militants pour la démocratie ont envoyé lundi par ballons des milliers de tracts politiques de l'autre côté de la ligne de démarcation, une semaine après que la Corée du Nord a menacé Séoul d'une réponse militaire "impitoyable" si ce matériel de propagande était envoyé.

ASIE-PACIFIQUE - Une dizaine de militants sud-coréens pour la démocratie ont lâché des ballons transportant 30 000 tracts de l'autre côté de la ligne de démarcation, lundi 29 octobre. Une propagande politique à destination de la dictature communiste nord-coréeenne voisine.

Les militants anti-Pyongyang envoient régulièrement vers le Nord des tracts de propagande dénonçant l'autoritarisme du régime et appelant les Nord-Coréens à chasser leurs dirigeants. Cette fois, les tracts exhortent les Nord-Coréens à se soulever contre leur nouveau dirigeant, Kim Jong-Un, qui a pris la succession de son père Kim Jong-Il à la mort de ce dernier, en décembre 2012. Ils comportent des photos de dictateurs déchus, comme le Roumain Nicolae Ceausescu, l'Irakien Saddam Hussein et le Libyen Mouammar Kadhafi.

Séoul craint une agressivité accrue de Pyongyang

Dans le parc de la ville de Paju, lieu de leur opération, à 60 km au nord de Séoul, des échauffourées les ont brièvement opposés à des habitants craignant des représailles du voisin communiste. Il y a une semaine, la Corée du Nord a en effet menacé Séoul d'une réponse militaire "impitoyable" si ce matériel de propagande était envoyé. Les autorités sud-coréennes avaient alors empêché une opération similaire pour "raisons de sécurité".

Le Nord, qui impose une censure totale sur son territoire, a menacé à plusieurs reprises par le passé de tirer vers le Sud pour empêcher de tels envois à son encontre, sans que ces menaces aient jamais été suivies d'effet. Séoul craint une agressivité accrue de la part de Pyongyang à l'approche des élections présidentielles sud-coréennes, prévues pour mi-décembre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.