Séisme au Népal : "On est dans une incertitude monstrueuse", témoigne la mère d'un disparu

Depuis que la terre a tremblé au Népal, samedi 25 avril, la vie de Sylvie a basculé. Cette mère de famille est sans nouvelle de son fils Pierre-Hugues. Cet étudiant en commerce, qui effectuait un voyage d'étude dans la région, avait profité de cette parenthèse asiatique pour réaliser un road trip à moto, seul, au Népal.

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"Il se trouvait près de la ville de Pokhara, lorsque le séisme s'est produit, explique Sylvie, sa mère. Le dernier contact qu'on a eu, c'était la veille, vendredi, vers 11h45, heure de Paris. Depuis, plus de nouvelles. Vous imaginez bien dans quel état on se trouve. C'est une attente interminable, une incertitude et une inquiétude monstrueuses."

Pas question de harceler le Quai d'Orsay

Depuis l'annonce du tremblement de terre, Sylvie fait tout pour obtenir des nouvelles. "J'utilise tous les moyens de communication, tous les réseaux sociaux", détaille celle qui a également posté un message dans le live de francetv info, dimanche soir, pour lancer un appel à témoignage, photo à l'appui.

Elle a évidemment contacté la cellule de crise du ministère des Affaires étrangères. "Grâce à eux, je sais que mon fils ne figure pas dans la liste des personnes mortes ou blessées, et qu'il est recherché sur place. On m'a également dit que Pokhara avait été relativement épargnée."

Mais pas question de harceler le Quai d'Orsay : "Je les appelle deux fois par jour mais pas plus, ces gens sont débordés, ce n'est pas la peine de bloquer leurs lignes. Et puis, ils m'ont assuré qu'ils me contacteront dès qu'ils auront de nouveaux éléments."