Népal : la tension monte à Katmandou
Quatre jours après le terrible séisme qui a secoué le pays, dans la capitale népalaise, excédés, les habitants laissent éclater leur colère. France 3 fait le point.
Excédés, ils sont quelque 200 jeunes, mercredi 29 avril, à occuper une rue du centre de Katmandou, au Népal, quatre jours après le séisme, dont le bilan provisoire dépasse les 5 000 morts. C'est une protestation spontanée. Des slogans fusent contre les autorités, suivis d'échanges avec les policiers.
"Nous n’avons reçu aucune aide, nous sommes très en colère, nous n'avons rien à boire, rien pour dormir, j'ai un enfant de sept ans qui passe la nuit dehors. Il fait froid et les gens vont avoir des maladies. Ce gouvernement n'a rien fait pour nous", clame un Népalais, à bout de nerfs.
Promesses non tenues
Devant le Parlement, des dizaines de manifestants veulent quitter la capitale et retourner en province, mais les promesses gouvernementales d'un service de bus gratuits n'ont pas été tenues. Plus loin, dans le calme, des ressortissants indiens attendent dans le calme leur tour pour monter dans des cars affrétés par leur gouvernement.
Par peur de nouvelles répliques, des milliers de personnes veulent quitter la capitale, par peur des répliques ou pour retrouver leurs proches au village. Un mouvement qui crée des embouteillages. Ceux qui restent font avec les moyens du bord en dormant sur un bout de trottoir, dans un terrain vague ou sous de simples bâches. À Katmandou, la vie reprend peu à peu son cours.
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