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LA PHOTO. Corée du Sud: les opposants à la présidente Park occupent la rue

Depuis plusieurs semaines, des manifestations monstres réclament la démission de Park Geun-hye, inculpée pour trafic d'influence. Les partis d'opposition vont soumettre au vote du Parlement, le 9 décembre 2016, une motion de destitution. En cas d'adoption, Park serait suspendue de ses fonctions et la cour Constitutionnelle disposerait de six mois pour valider ou non l'initiative parlementaire.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
lors d'un rassemblement anti-gouvernemental demandant sa démission. La présidente sud-coréenne est impliquée dans un scandale de trafic d'influence auquel est mêlé une de ses amies proches, Choi Soon-sil, et dont les ramifications s'étendent jusqu'aux grands conglomérats sud-coréens, les «chaebols». Si la présidente devait être destituée, comme le demandent les partis d'oppostion, une nouvelle élection présidentielle aurait lieu dans les 60 jours pour désigner celui ou celle qui irait au terme du mandat en cours. Les trois partis d'opposition, qui contrôlent au total 165 des 300 sièges de députés, auront besoin des voix de parlementaires du parti Saenuri, la formation de la présidente, pour atteindre la majorité des deux tiers nécessaire à l'adoption de la motion de destitution. (UNG Yeon-Je / AFP ( 30 /11/2016))

A Séoul, une effigie de Mme Park est brandie par des manifestants lors d'un rassemblement anti-gouvernemental demandant sa démission. La présidente sud-coréenne est impliquée dans un scandale de trafic d'influence auquel est mêlé une de ses amies proches, Choi Soon-sil, et dont les ramifications s'étendent jusqu'aux grands conglomérats sud-coréens, les «chaebols». Si la présidente devait être destituée, comme le demandent les partis d'oppostion, une nouvelle élection présidentielle aurait lieu dans les 60 jours pour désigner celui ou celle qui irait au terme du mandat en cours. Les trois partis d'opposition, qui contrôlent au total 165 des 300 sièges de députés, auront besoin des voix de parlementaires du parti Saenuri, la formation de la présidente, pour atteindre la majorité des deux tiers nécessaire à l'adoption de la motion de destitution.

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