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LA PHOTO. Cambodge: le poivre de Kampot, tradition agricole en plein renouveau

Dans les provinces de Kampot et de Kep, au sud du Cambodge, près de 350 familles vivent de la culture du poivre. Elles exploitent plus de 180 hectares d'un sol riche en minéraux dans un climat bien particulier donnant à cette épice «ce goût de la mer et de la pluie», tant apprécié des chefs. Le poivre de Kampot a obtenu le label européen AOP (Appellation d'origine contrôlée) en février 2016.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Un cultivateur transporte des paniers chargés d'argile dans une ferme à poivre. La culture des poivriers s'était effondrée sous le régime des Khmers rouges, pour connaître ensuite un renouveau dans les années 1990, avant de rechuter pour rebondir, en 2005, grâce au soutien d'une ONG. En 2010, le ministre du Commerce cambodgien avait fait un premier pas pour protéger ce poivre en lui accordant le label national IGP (Indication géographique protégée). Les prémices de la culture des poivriers remontent au 13e siècle, celle-ci n'ayant connue son apogée qu'au 19e, lors de la période coloniale. (Heng Sinith /AP)

Dans la province de Kampot, le 24 novembre 2016. Un cultivateur transporte des paniers chargés d'argile dans une ferme à poivre. La culture des poivriers s'était effondrée sous le régime des Khmers rouges, pour connaître ensuite un renouveau dans les années 1990, avant de rechuter pour rebondir, en 2005, grâce au soutien d'une ONG. En 2010, le ministre du Commerce cambodgien avait fait un premier pas pour protéger ce poivre en lui accordant le label national IGP (Indication géographique protégée). Les prémices de la culture des poivriers remontent au 13e siècle, celle-ci n'ayant connue son apogée qu'au 19e, lors de la période coloniale.

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