Japon : une école pour renforcer l'autorité des cadres
Au pays du Soleil-Levant, les cadres fatigués sont envoyés suivre des formations un peu particulières, aux méthodes surprenantes. Reportage à l'école Kanlisha Yose.
Dans l'école de redressement pour cadres ramollis dans laquelle une équipe de France 2 s'est rendue au Japon, on ne se parle pas, on se hurle dessus. C'est ici que les entreprises nippones envoient leurs responsables à l'autorité émoussée pour qu'ils s’endurcissent. Les profs ont des idées bien arrêtées.
"En public, pour être un vrai chef, il ne faut pas être avachi et parler tout doucement. Il faut parler fermement et fort", assure Holi Gushi, professeur à l'école Kanlisha Yose.
Les "sessions d'enfer"
Lors de cette formation de 13 jours bien particulière, les cadres dorment par terre, se réveillent à 5 heures… et gymnastique obligatoire pour tout le monde. Il y a 27 matières : du chant à l'éloquence, en passant par le comportement physique et les courbettes. Dans chaque matière, les stagiaires sont jugés par un super-prof. Une fois, deux fois, vingt fois, jusqu'à ce que ce soit parfait.
Les stagiaires jouent gros : il s'agit en quelque sorte de leur dernière chance de pouvoir progresser dans leur entreprise. Ces stages portent bien leur nom : des "sessions d'enfer".
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