Indonésie : un Français soupçonné de trafic de drogue arrêté dix jours après son évasion
Félix Dorfin, âgé de 35 ans, avait été arrêté à l'aéroport fin septembre en possession de cocaïne, d'ecstasy et d'amphétamines dissimulées dans une valise à double fond. Il peut risquer jusqu'à la peine de mort s'il est déclaré coupable.
Il s'était évadé de sa prison en Indonésie dans la nuit du 20 au 21 janvier. Un Français soupçonné de trafic de drogue a été capturé, vendredi 1er février, sur les indications d'habitants, alors qu'il se cachait dans une forêt du nord de l'île de Lombok. "Il n'a pas résisté, mais a d'abord essayé de corrompre nos agents" pour les convaincre de le laisser partir, a raconté le chef de la police locale.
Félix Dorfin, âgé de 35 ans et originaire de Béthune (Pas-de-Calais), a été réincarcéré dans la prison de Mataram. Il avait été interpellé, fin septembre, à l'aéroport de Lombok. Il était en possession de plusieurs types de drogues, dont de la cocaïne, de l'ecstasy et des amphétamines, dissimulées dans une valise à double fond. Il peut risquer jusqu'à la peine de mort s'il est déclaré coupable.
Une policière accusée de complicité
Le Français se trouvait dans un centre de détention de la police dans l'attente de son procès quand il s'est enfui. Une policière soupçonnée de l'avoir aidé à s'échapper contre des pots-de-vin de plus de 1 000 dollars (873 euros) a été arrêtée et inculpée. Elle a utilisé ces fonds pour procurer à Félix Dorfin un téléphone et une couverture qu'il a pu utiliser pour s'échapper, selon les autorités.
Les circonstances exactes de son évasion n'ont toutefois pas été éclaircies. La police avait expliqué précédemment qu'il avait scié les barreaux de la cellule et qu'il s'était échappé du deuxième étage du bâtiment en descendant avec un sarong (une pièce de tissu traditionnelle) et des rideaux attachés ensemble en guise de corde.
Les évasions sont relativement courantes en Indonésie, où les prisons sont souvent surpeuplées, présentent des conditions sanitaires précaires, et sont parfois mal gardées.
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