Une équipe de France 2 est partie à la découverte de cette tradition qui cache en fait des paris très lucratifs.
Ils n'ont même pas dix ans mais ils ne vont pas à l'école. Leur quotidien, ce sont les courses de chevaux. Au sud de l'Indonésie, une équipe de France 2 a rencontré ces enfants qui sont jockeys, pour des compétitions renommées dans tout le pays. Ali a peut-être sept ans, il ne le sait pas vraiment, et il a encore du mal à dompter sa peur. Mais ici, il est une star.
Des blessures fréquentes
Si Ali est un des meilleurs, c'est notamment grâce à son poids plume : les chevaux utilisés pour ces courses ne supportent que des enfants. Le père du garçon connaît les risques, il a lui aussi été jockey, et ses deux fils ont déjà été blessés. Le lendemain, c'est le jour de la course. Ali doit bien s'accrocher à son destrier, ici on monte à cru. Pas de selle ni d'étrier. Pendant ce temps, les paris vont bon train, avec des gains qui dépassent souvent les 1 000 euros. Les jockeys reçoivent eux entre deux et cinq euros par course.
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