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Licences de pêche post-Brexit : Boris Johnson promet de "défendre les intérêts" britanniques avant sa rencontre avec Emmanuel Macron au G20

Les sujets de discorde s'accumulent entre les deux voisins.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, devant sa résidence du 10 Downing Street (Londres), le 29 octobre 2021. (CHRIS J RATCLIFFE / AFP)

La rencontre entre Boris Johnson et Emmanuel Macron prévue pour ce week-end, a déjà démarré par voie de presse interposée. Londres a à son tour brandi des menaces de représailles dans le conflit franco-britannique autour des licences de pêche post-Brexit, Boris Johnson promettant vendredi 29 octobre de "défendre les intérêts" du Royaume-Uni.

Le président français et le Premier ministre britannique doivent s'entretenir en marge du G20, à Rome, a annoncé vendredi Downing Street, à l'heure où les sujets de discorde s'accumulent entre les deux voisins, sur le sujet brûlant de la pêche mais aussi sur l'immigration illégale par la Manche ou les conséquences du Brexit en Irlande du Nord.

L'ambassadrice française au Royaume-Uni convoquée dans la soirée

Loin de s'apaiser avant la rencontre au sommet de Rome, la tension est encore montée vendredi avec la menace de Londres de mettre en oeuvre des "contrôles rigoureux" sur les bateaux européens frayant dans ses eaux, si Paris met effectivement ses menaces à exécution, a annoncé vendredi un porte-parole du gouvernement britannique. Ce dernier envisage en outre "de lancer une procédure de règlement des contentieux" prévue par l'accord commercial post-Brexit, entré en vigueur au début de l'année.

A Londres, l'ambassadrice de France au Royaume-Uni, Catherine Colonna, a été convoquée vendredi, une démarche rarissime entre pays alliés. Elle est repartie sans un mot après seulement 20 minutes d'entretien au Foreign Office, où la secrétaire d'Etat Wendy Morton lui a "exprimé sa déception concernant le ton de confrontation employé de manière constante par le gouvernement français, qui ne rend pas la situation plus facile à résoudre", selon le compte rendu britannique.

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