Cet article date de plus de trois ans.

Haut-Karabakh : sur les routes de l’exil arménien

Publié
Durée de la vidéo : 2 min
Haut-Karabakh : sur les routes de l’exil arménien
Haut-Karabakh : sur les routes de l’exil arménien Haut-Karabakh : sur les routes de l’exil arménien (France 2)
Article rédigé par France 2 - M.De Chalvron, S.Guillemot, Y.Kadouch, M.Adamyan
France Télévisions
France 2

Après l’accord d’un cessez-le-feu entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan en faveur des Azerbaïdjanais, les Arméniens du Haut-Karabakh sont en exode. 

Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh, est à peine sortie de l’enfer, jeudi 12 novembre, après 43 jours de bombardements intenses. La ville est devenue fantôme, tous les civils ont été évacués. Henryk Sepessyan est l’un des premiers habitants de Stepanakert à y revenir. Cet habitant arménien était parti il y a un mois. “Il y avait un avion et il a largué une bombe, on a vu le trou énorme et après ça on a décidé d’aller en Arménie, en sécurité”, confie-t-il.

“Moi aussi je me suis battu pour cette terre par le passé”

La guerre terminée, avec sa famille, Henryk Sepessyan rentre chez lui. Soulagé de retrouver sa maison intacte, il n’a aucune intention d’en repartir. “Moi aussi je me suis battu pour cette terre par le passé, c’est devenu une habitude ces guerres. On n’a pas peur, aucune peur”, explique Henryk. Il faudra du temps avant que les habitants reviennent à Stepanakert en nombre, comme avant. Pour les soldats, c’est l’heure de la démobilisation et du retour en Arménie.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.