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De "violents combats" au Haut-Karabakh après les bombardements sur la capitale

Les autorités arméniennes ont affirmé samedi que Bakou avait lancé une grande offensive sur le Haut-Karabah.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des policiers devant un immeuble visé par des tirs d'artillerie lourde à Stepanakert, dans le Haut-Karabah, le 3 octobre 2020. (AFP)

Cinquante-et-un soldats séparatistes ont été tués, samedi 3 octobre, dans des combats opposant Arméniens et Azerbaïdjanais dans le Haut-Karabakh. Le président de ce territoire séparatiste, Arayik Haroutiounian, a déclaré aux journalistes que la "dernière bataille" pour le contrôle de la région avait commencé, ajoutant qu'il rejoignait le front pour combattre aux côtés de ses troupes.

Le ministère arménien de la Défense a ainsi évoqué de "violents combats"Le Haut-Karabakh, majoritairement peuplé d'Arméniens, a fait sécession de l'Azerbaïdjan, entraînant au début des années 1990 une guerre qui avait fait 30 000 morts. Le front est quasi-gelé depuis cette date, malgré des heurts réguliers, et la reprise des hostilités il y a sept jours.

De nouvelles explosions à Stepanakert

A Stepanakert, la capitale du Haut-Karabah visée pour la première fois vendredi par des tirs d'artillerie lourde, de nouvelles explosions ont été entendues samedi matin, selon un correspondant de l'AFP. Dans ce contexte, la diplomatie de la région séparatiste a appelé la communauté internationale à "reconnaître l'indépendance" du Haut-Karabakh, qualifiant cette mesure de "seul mécanisme efficace pour rétablir la paix".

Pour sa part, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a réitéré son appel au retrait des forces arméniennes des "territoires occupés" azerbaïdjanais, comme "précondition" à un cessez-le-feu. "Nous allons reprendre nos territoires, c'est notre droit légitime et notre objectif historique, a-t-il déclaré dans un entretien à la chaîne de télévision Al Jazeera, samedi. Nous ne pouvons pas attendre 30 ans de plus. (...) Il faut que le conflit du Karabakh soit réglé maintenant."

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