Cet article date de plus de dix ans.

Vidéo Les pilotes français appelés à boycotter la République dominicaine

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
HEXA_530ce4416dbc2 (N. PEREZ / FRANCE 3 RHONE-ALPES / FRANCE 2 / N. AIBAR)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Le principal syndicat français de pilotes a lancé, mardi, un mouvement de soutien à deux pilotes emprisonnés dans le pays pour une affaire de stupéfiants.

C'est un geste de protestation contre le sort de deux pilotes accusés de trafic de drogue et emprisonnés depuis onze mois. Le principal syndicat français de pilotes a demandé, mardi 25 février, aux pilotes de ne plus desservir la République dominicaine.

Le SNPL France Alpa "appelle, à compter de ce jour, tous les pilotes sous contrat français à refuser d'assurer les vols à destination de la République dominicaine". Selon le président du SNPL France Alpa, Yves Deshayes, "des pilotes d'Air France ont refusé aujourd'hui de voler" mais ont été remplacés par d'autres. Cet appel vise "à protéger les pilotes qui estiment qu'il est dangereux pour eux d'aller là-bas", dit-il en soulignant que les deux pilotes arrêtés "ne faisaient que leur métier".

"Faire pression" sur la République dominicaine

Il s'agit aussi de "faire pression sur ce pays pour lequel le tourisme est une ressource importante" afin que les deux pilotes "aient le droit d'être jugés", explique le président du syndicat. L'audience devant statuer, mardi, sur le renvoi éventuel des pilotes devant la justice dominicaine a, selon le syndicat, été annulée. Le 20 mars 2013, les deux hommes étaient aux commandes d'un avion privé devant décoller de Punta Cana, appareil à bord duquel 700 kilos de cocaïne ont été saisis par l'agence antidrogue dominicaine.

Le SNPL France Alpa met en garde les passagers désirant se rendre en République dominicaine sur les risques de voir de la drogue introduite "à leur insu" dans leurs bagages, en se référant aux recommandations du ministère des Affaires étrangères.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.