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Vidéo L'espoir des pilotes français détenus à Punta Cana

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Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
L'espoir des pilotes français détenus à Punta Cana (PAULINE JACLIN / JEAN-SEBASTIEN DESBORDES - FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Accusés d'avoir transporté de la cocaïne, les deux pilotes attendent leur audition mardi.

Pour la première fois, les deux pilotes français détenus en République Dominicaine depuis mars 2013 s'expriment devant une caméra. Suspectés de trafic de drogue, ils pourront pour la première fois être entendus par la justice mardi 4 février, a indiqué leur comité de soutien.

Le 20 mars 2013, une opération de l'agence anti-drogue dominicaine, agissant sur des renseignements livrés par des agences étrangères, avait abouti à l'arrestation de 35 personnes et à la saisie de 700 kg de cocaïne en partance pour la France.

Parmi les interpellés figuraient quatre Français, dont les deux pilotes qui avaient pris les commandes d'un avion privé contenant la drogue et devant décoller de Punta Cana. Ce Falcon 50 appartenait au lunetier français Alain Afflelou mais avait été affrété par une société de location, SN-THS, basée à Bron (Rhône), près de Lyon.

"Je n'ai jamais su ce qu'il y avait dans les valises"

"Il s'agit toujours d'une audience préliminaire", a précisé Philippe Heneman, président du comité de soutien. Celle-ci a déjà été renvoyée à douze reprises mais elle devrait cette fois avoir lieu, "le contexte ayant beaucoup changé" dernièrement, selon la même source, selon laquelle des initiatives politiques et diplomatiques ont payé.

Le comité de soutien espère que les pilotes pourront enfin présenter leurs arguments de défense, pour la première fois depuis leur placement en détention. Un groupe d'experts doit notamment témoigner de la régularité des procédures appliquées par Pascal Fauret et Bruno Odos, les deux commandants de bord retenus.

Dans leur prison, ils ont accueilli les équipes de France 2. "Depuis 15 ans, je transporte des valises tous les jours : je n'ai jamais su ce qu'il y avait dedans !", explique Pascal Fauret. "Le corps continue à vivre (...), mais c'est tout ! La journée, c'est tuer le temps", indique pour sa part Bruno Odos.

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