: Vidéo Colombie : trois morts, dont une Française, dans un attentat dans un centre commercial à Bogota
La jeune Française était venue en Colombie pour "fournir un service social dans un collège d'un quartier populaire de Bogota durant six mois", a indiqué le maire.
Un attentat à la bombe perpétré dans un centre commercial de Bogota (Colombie) a fait trois morts, samedi 17 juin. Selon la police, l'explosion s'est produite vers 17 heures, heure locale, 23 heures, heure de Paris, dans les toilettes des femmes du centre commercial Andino, situé dans une zone très fréquentée par les étrangers.
Une Française de 23 ans et deux Colombiennes âgées de 27 et 31 ans "sont décédées de leurs blessures", a indiqué dans un communiqué la clinique où les victimes ont été hospitalisées. Parmi les blessés, dont quatre sont dans un état critique, figure une Française de 48 ans, a précisé l'établissement.
La jeune Française tuée dans l'explosion était venue en Colombie pour "fournir un service social dans un collège d'un quartier populaire de Bogota durant six mois", a indiqué le maire à la presse. Le centre a été évacué tandis que policiers, ambulanciers et pompiers ont rapidement bouclé la zone.
"Pas d'indices clairs" sur les responsables
Le maire de la capitale colombienne, Enrique Penalosa, a dénoncé un "attentat lâche". Le président colombien Juan Manuel Santos a lui aussi condamné l'attentat et a aussitôt ordonné au chef de la police nationale d'ouvrir une enquête.
Le maire de Bogota a indiqué qu'il ne pouvait pas encore dire "quel groupe pourrait être derrière cet attentat". Arrivé sur place en fin de soirée, le président Santos a estimé qu'"il n'y avait pas d'indices clairs" sur les responsables de l'attentat.
La guérilla colombienne de l'ELN (Armée de libération nationale, guévariste), a fait savoir rapidement qu'elle "condamnait" cet attentat "exécrable", via son compte Twitter. L'ELN négocie actuellement avec le gouvernement pour un accord de paix, à l'image de celui obtenu avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes). Sur Twitter, le chef des Farc, Rodrigo Londono, alias "Timochenko", a de son côté déploré l'attentat et exprimé sa solidarité avec les victimes.
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