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Vidéo 13h15. Alaska : "Prudhoe Bay, c'est pas pour les faibles !"

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Durée de la vidéo : 2 min
13h15 le samedi. Alaska : "Prudhoe Bay, c'est pas pour les faibles !"
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Article rédigé par franceinfo
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Jimmy s'est échappé d'un saloon où il travaillait pour aller construire le pipeline de Prudhoe Bay dans des conditions extrêmes et avec des cadences infernales. Il fallait être costaud pour tenir le choc sur le plus grand champ pétrolifère des Etats-Unis. Extrait de "13h15 le samedi" du 30 janvier.

Jimmy est l'un de ces pionniers du pétrole qui vivent encore à Prudhoe Bay, le plus gros gisement pétrolier des Etats-Unis sur la côte nord de l'Alaska, au-dessus du cercle polaire arctique. La légende raconte qu'il aurait même construit le pipeline de ses mains…

"Je bossais dans un bar avant le pipeline. Un vieux saloon de l'Alaska qui est toujours aussi populaire à Anchorage. C'était la grande vie à l'époque. Il n'y avait qu'à se servir… Plein de fric et tout ce qui va avec… On nous payait 100 dollars la semaine, ce qui était une sacrée somme", se souvient-il.

Travailler quinze heures par moins 60 degrés !

"On travaillait huit semaines d'affilée pour deux semaines de repos. Quinze heures par jour n'étaient pas rares et douze heures étaient le minimum, sept jours sur sept, pendant huit semaines sans un seul jour de repos…" raconte le vétéran de Prudhoe Bay. Il précise : "Quand on a construit cet endroit, cela marchait comme ça !"

Et par moins 60 degrés ? "L'hiver… carrément ! En été, c'est différent, encore que l'on n'est pas si loin de l'été et il neige quand même… C'est le temps de Prudhoe Bay ! Cet endroit, c'est pas pour les mickeys. C'est un endroit hostile… C'est pas pour les faibles !" lâche-t-il avant de repartir travailler là où le pétrole coule à flots…

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