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Une enquête révèle d'importantes failles dans la sécurité des aéroports américains

Les agents de sécurité ont échoué à repérer des armes ou des explosifs dans 95% des cas, selon un rapport révélé lundi.

Article rédigé par franceinfo
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Une passagère se dirige vers un portique de sécurité de l'aéroport international de New York-John F. Kennedy (Etats-Unis), le 11 octobre 2014. (EDUARDO MUNOZ / REUTERS)

Soixante-sept échecs sur 70 tests : c'est le bilan accablant d'une évaluation interne de l'administration américaine sur la sécurité dans les aéroports. Le test était destiné à évaluer si ses agents de sécurité parvenaient à trouver des armes ou de faux explosifs cachés dans des bagages. Ils n'y sont pas parvenus dans 95% des cas, conclut le rapport révélé lundi 1er juin par la chaîne américaine ABC News.

Des agents déguisés en passagers ordinaires

Menés par l'Agence nationale américaine de sécurité dans une douzaine d'aéroports parmi les plus fréquentés des Etats-Unis, ces tests consistaient à faire passer des agents pour des passagers ordinaires, qui portaient des armes ou de faux explosifs.

Dans 95% des cas, ils ont réussi à embarquer sans encombre, explique ABC, qui décrit un exemple de procédure qui n'a pas fonctionné : "Lors d'un test, un agent en civil a été stoppé après avoir déclenché une alarme lors de son passage au détecteur de métaux. Mais les agents de sécurité n'ont pas réussi à trouver le faux dispositif explosif attaché dans son dos, lors de la fouille par palpation qui a suivi."

Des mesures déjà en place pour combler les failles

Des responsables américains ont confié à ABC News que ces résultats étaient décevants. Le Département de la sécurité intérieure américain a assuré à la chaîne avoir pris des mesures, dont certaines sont déjà en place, pour combler les failles mises en lumière par cette enquête interne.

En 2013, après des résultats similaires, l'administrateur de l'Agence nationale américaine de sécurité dans les transports s'était défendu en expliquant que ces agents en civil étaient, en quelque sorte, des "super-terroristes", plus informés sur les protocoles de sécurité que ne pourraient l'être de véritables terroristes.

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