New York. Une gifle à 1 million de dollars lors d'un défilé de la fashion week

ETATS-UNIS – Le diable s'habillerait-il en Zac Posen ? Le défilé du couturier américain à New York, dimanche 9 septembre, a été le théâtre d'un incident digne du célèbre roman de Lauren Weisberger, Le diable s'habille en Prada. Une attachée de presse a été giflée par une journaliste française et réclame maintenant 1 million de dollars (775 000 euros) en réparation. Retour sur l'esclandre de la fashion week.

1Le contexte : 60 sièges de moins au défilé 

Une demi-heure avant le début du défilé, les pompiers décident de retirer 60 sièges pour des raisons de sécurité. Le public trépigne, d'autant que l'ex-mannequin Naomi Campbell se fait attendre, retardant le show de quarante minutes, selon le Women's Wear Daily (WWD), l'influent journal de la mode américaine (lien en anglais). 

2Les faits : une gifle part 

La présidente des éditions Jalou, Marie-José Susskind-Jalou, et ses deux filles, Jennifer Eymere et Vanessa Bellugeon, journalistes pour les magazines français Jalouse et L'Officiel, se retrouvent debout. Selon le WWD, une altercation s'ensuit avec Lynn Tesoro, l'attachée de presse de HL Group, qui s'occupe des relations publiques du défilé. Une gifle part.

Jennifer Eymere affirme au WWD en être l'auteure. Motif ? Lynn Tesoro aurait eu "un comportement inapproprié avec sa mère", en lui disant qu'elle devait d'abord faire asseoir d'autres personnes. "Je lui ai dit : 'Ne parlez pas à ma mère comme ça. Vous devez arrêter de parler comme ça. J'ai dit : 'Attention, je vais vous gifler'." La claque est partie.

3Les conséquences : une plainte à 1 million de dollars

Dans un premier temps, Jennifer Eymere affirme avoir reçu un mot d'excuse de la part de Zac Posen pour l'incident. Quelques jours plus tard, c'est une citation à comparaître que l'avocat de l'attachée de presse a fait parvenir à la famille des éditions Jalou. Selon le WWD, Lynn Tesoro réclame 1 million de dollars (775 000 euros) de dommages pour "coups et blessures, détresse émotionnelle, calomnie et/ou diffamation".

Jennifer Eymere a reconnu avoir mal agi. Mais, selon elle, "c'était une petite tape. Elle n'était pas forte. Je ne lui ai pas fait mal, c'était juste pour l'humilier. Elle a humilié ma mère, et je l'ai humiliée devant son équipe. Voilà. J'ai juste dit à la fin : 'Maintenant, vous savez que vous ne devez pas merder avec les Français'." L'avocat de Lynn Tesoro devrait s'employer à lui prouver que l'inverse est vrai aussi.