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Les balades en calèche de Carthagène, tueuses de chevaux
Une polémique fait rage à Carthagène sur le sort des chevaux qui baladent les touristes dans des calèches sous un soleil de plomb. Surmenés et maltraités, plusieurs de ces équidés sont morts d’épuisement, parfois même terrassés par une crise cardiaque en pleine rue.
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«Les chevaux n'ont plus le gabarit suffisant (...) pour tirer ces calèches dont le poids peut atteindre une tonne», dénonce Adriana Quiñones, directrice de la Fondation Equino. De plus, selon elle, «certaines écuries se trouvent à une heure et demie» du lieu où démarrent les balades et se plaint que les sabots des chevaux sont parfois trop usés ou trop étroits.
De leur côté, les cochers de la ville, qui seraient 800 à vivre de cette activité, démentent tout surmenage des chevaux dans l’ancien port colonial. Un vétérinaire de Carthagène a toutefois qualifié, sous couvert de l'anonymat, leur nourriture d'«horrible» et constaté des irritations cutanées dues à la chaleur et provoquées par le harnais.
De leur côté, les cochers de la ville, qui seraient 800 à vivre de cette activité, démentent tout surmenage des chevaux dans l’ancien port colonial. Un vétérinaire de Carthagène a toutefois qualifié, sous couvert de l'anonymat, leur nourriture d'«horrible» et constaté des irritations cutanées dues à la chaleur et provoquées par le harnais.
Le règlement prévoit que ces animaux doivent avoir entre quatre et huit ans et peser au moins 350 kg. Mais se basant sur une échelle de un à dix, allant du stade squelettique à celui du surpoids, le vétérinaire affirme: «Aucun des vingt chevaux que j'ai examinés ne dépasse le niveau cinq».
En outre, un décret impose des horaires avec des pauses obligatoires pour le travail des chevaux mais il est peu appliqué. Malgré plusieurs rappels à l'ordre des pouvoirs publics aux cochers, ces chevaux colombiens risquent un burn-out
En outre, un décret impose des horaires avec des pauses obligatoires pour le travail des chevaux mais il est peu appliqué. Malgré plusieurs rappels à l'ordre des pouvoirs publics aux cochers, ces chevaux colombiens risquent un burn-out
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