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Le slogan "Yes we can" ne plaisait pas à Barack Obama

Le conseiller politique à l'origine de la célèbre formule a raconté comment Michelle Obama a convaincu son mari de choisir un slogan qu'il jugeait "trop niais".

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Une affiche de campagne de Barack Obama, au lendemain de sa première victoire présidentielle, à Chicago (Etats-Unis), en novembre 2008. (MONDADORI / GETTY IMAGES)

La formule est devenue inséparable du visage plein de détermination de Barack Obama. Et pourtant, celui qui allait devenir président des Etats-Unis grâce à lui n'a pas vraiment été enthousiaste lorsqu'il a découvert le slogan de sa campagne, le fameux "Yes we can". Comme l'explique le New York Times Magazine (en anglais) daté du 12 février, il s'est d'abord demandé si ces trois mots très simples n'étaient pas "trop niais".

C'est son conseiller politique David Axelrod qui a présenté la formule à Barack Obama et à son épouse, un jour de 2004. "Pendant le tournage du premier spot télé de la campagne, son texte finissait par le slogan 'Yes we can', raconte le conseiller. Il a relu le script, et après la première prise, il a dit : "Hmm, est-ce que c'est trop niais ?"

"Pas niais", dit Michelle Obama

Le "spin-doctor" de Barack Obama raconte alors comment Michelle Obama a sauvé la formule. "Je lui ai expliqué pourquoi je pensais que c'était un excellent slogan. Il s'est tourné vers Michelle et a dit : 'Qu'est-ce que tu en penses ?' Elle a juste secoué lentement la tête de droite à gauche avant de dire : 'Pas niais'. Dieu merci, elle était là ce jour-là."

Mais, comme l'explique Le Figaro, cette formule associée mondialement au président américain n'est pas vraiment sortie des cerveaux géniaux des conseillers en communication de Barack Obama. En 1972, le syndicaliste Cesar Chavez, cofondateur du United Farm Workers, avait choisi comme slogan "Si se puede" ("Yes we can" en espagnol) pour défendre le droit de grève des ouvriers agricoles en Arizona. Le président américain lui a d'ailleurs rendu hommage à plusieurs reprises, sa tombe et sa maison étant devenues des monuments nationaux.

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