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LA PHOTO. Argentine: le vent du changement pourrait souffler sur la pampa

Une première dans l'histoire de l'Argentine: les électeurs sont appelés aux urnes le 22 novembre pour le second tour de l'élection présidentielle afin de départager Daniel Scioli, le candidat héritier du péronisme, et Mauricio Macri, à la tête d'une coalition de centre-droit prônant le changement. Son score surprise au premier tour (34,33%) a fait de Macri le favori de tous les sondages.
Article rédigé par Véronique le Jeune
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Daniel Scioli (à gauche), 58 ans, et Mauricio Macri, 56 ans, sont des amis d'enfance, issus de la grande bourgeoisie, mais dans la course à la présidence, tout les oppose. Le choix des électeurs se fera entre deux visions bien marquées pour relancer la 3e économie d'Amérique latine: continuité dans la politique économique protectionniste pour l'un contre rupture libérale préconisant le libre-échange pour l'autre. Mais après 12 ans de gestion de Nestor et Cristina Kirchner, le candidat de droite Mauricio Macri semble mieux placé que Daniel Scioli, candidat de la coalition gouvernementale. Une page de la longue histoire du péronisme et de son avatar, le kirchnérisme, pourrait bien se tourner à l'occasion de ce second tour inédit. (Marcos BRINDICCI / REUTERS)

A Buenos Aires, lors du débat pour le second tour de l'élection présidentielle. Daniel Scioli (à gauche), 58 ans, et Mauricio Macri, 56 ans, sont des amis d'enfance, issus de la grande bourgeoisie, mais dans la course à la présidence, tout les oppose. Le choix des électeurs se fera entre deux visions bien marquées pour relancer la 3e économie d'Amérique latine: continuité dans la politique économique protectionniste pour l'un contre rupture libérale préconisant le libre-échange pour l'autre. Mais après 12 ans de gestion de Nestor et Cristina Kirchner, le candidat de droite Mauricio Macri semble mieux placé que Daniel Scioli, candidat de la coalition gouvernementale. Une page de la longue histoire du péronisme et de son avatar, le kirchnérisme, pourrait bien se tourner à l'occasion de ce second tour inédit.

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