Hillary Clinton : ses médecins se veulent rassurants
La secrétaire d'Etat âgée de 65 ans souffre d'un caillot de sang dans la tête qui n'a eu aucun impact neurologique, selon eux.
Les médecins de la chef de la diplomatie américaine ont apporté des précisions sur son état de santé, lundi 31 décembre. Hillary Clinton, hospitalisée à New York souffre d'un caillot de sang situé dans la veine entre le cerveau et le crâne. Cela n'a eu aucun impact neurologique, affirme l'équipe médicale, qui mise sur un "rétablissement complet" de la secrétaire d'Etat américaine. Cette complication fait suite à une commotion cérébrale qu'elle a subie il y a trois semaines lors d'un malaise.
Des anticoagulants sont administrés à Hillary Clinton pour dissoudre ce caillot. "Dans tous les autres aspects de sa convalescence, la secrétaire d'Etat répond très bien et nous sommes confiants dans le fait qu'elle se rétablira complètement", a poursuivi Lisa Bardack."Son moral est bon", a-t-elle encore dit.
Aucune apparition publique depuis le 7 décembre
Le département d'Etat a communiqué à plusieurs reprises ces trois dernières semaines sur la santé de la secrétaire d'Etat. Hillary Clinton, 65 ans, n'a pas été vue en public depuis le 7 décembre. Une absence d'une durée inédite.
Son plus proche conseiller, Philippe Reines, avait d'abord annoncé le 9 décembre qu'elle avait attrapé un "virus gastrique" l'obligeant à annuler une tournée en Afrique du Nord. Une semaine plus tard, le 15 décembre, le même conseiller et les médecins avaient révélé une "commotion cérébrale" après un "évanouissement" dû à une "forte déshydratation". Ses médecins lui avaient ensuite conseillé de ne pas reprendre avant "la mi-janvier" les tournées diplomatiques.
Doutes et questions
Mais ces efforts de communication n'ont pas dissipé les interrogations. Un caillot de ce type dans la tête est une "complication très inhabituelle après une légère blessure à la tête", a expliqué le chef du service neurologique de l'hôpital universitaire du Maryland, le docteur Neeraj Badjatia, interrogé par l'AFP. Pour le spécialiste médical de la chaîne de télévision américaine NBC, Robert Bazell, "si ce caillot était la conséquence d'une commotion cérébrale, il ne serait pas traité avec des anticoagulants", rapporte Slate.fr.
Quant aux circonstances dans laquelle s'est produite cette commotion, elles font elles aussi l'objet de questionnements, comme le relate Slate.fr
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