Cet article date de plus de dix ans.

Etats-Unis : un garçon de 12 ans tué par la police après avoir sorti un pistolet factice

Les policiers ont tiré à deux reprises sur l'enfant, samedi après-midi. Il est mort dimanche matin des suites d'une blessure par balle à l'abdomen.  

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Un enfant de 12 ans a été tué par balle, par la police de Cleveland (Ohio, Etats-Unis), alors qu'il jouait avec une fausse arme à feu dans le Cudell recreation center de la ville.  (GOOGLE STREETVIEW)

Aux Etats-Unis, la police de la ville de Cleveland (Ohio, Etat-Unis) a abattu un enfant de 12 ans. Il tenait en main un pistolet en plastique, a rapporté le New York Times (en anglais) samedi 22 novembre. Le garçon a été touché à l'estomac et au torse. Il est mort dimanche matin, selon un média local (en anglais).

Les deux agents de police ont été suspendus.

L'arme "avait l'air très très réaliste"

Selon la police de Cleveland, les policiers ont demandé au garçon de lever les mains, mais ce dernier, au lieu de s'exécuter, a plongé sa main sous sa ceinture pour attraper ce que les agents ont identifié comme une arme de poing. Ce n'est qu'après avoir tiré deux coups de feu sur le garçon qu'ils ont constaté que l'arme était factice, poursuit le New York Times. Un journaliste local en a posté une photo sur Twitter.

L'arme, un faux pistolet semi-automatique "avait l'air très très vraie et énorme", a expliqué une porte-parole de la police. Elle a ajouté que le garçon s'amusait samedi après-midi à la pointer sur les passants sur une aire de jeux de la ville. C'est l'un d'eux qui a donné l'alerte. Dans son appel à la police, rapporté par Buzfeed (en anglais) le témoin indique qu'un petit garçon noir joue avec une arme sur la balançoire, précisant : "c'est surement un faux, mais ça m'a fait une peur bleue". 

Le drame survient dans un contexte particulièrement tendu : en 24 heures, sept personnes ont été tuées par armes à feu dans la ville de Cleveland. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.