Cet article date de plus de douze ans.

Au McDo, venez comme vous êtes, mais sans lunettes (numériques)

Un touriste canadien qui portait des lunettes de vue spéciales affirme avoir été agressé par des employés du McDonald's des Champs-Elysées. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le restaurant McDonald's des Champs-Elysées à Paris, le 25 septembre 2010. (THOMAS COEX / AFP)

L'affaire remonte au 1er juillet mais fait toujours grand bruit. Un touriste canadien en vacances à Paris affirme sur son blog avoir été agressé par la sécurité du McDonald's des Champs-Elysées. Motif ? D'après lui, ses lunettes de vue numériques, qui ne sont pas sans rappeler les fameuses Google Glasses, auraient inquiété les vigiles. Son récit, à l'origine d'une enquête interne dans l'enseigne de fast-food, est très repris sur Twitter, avec le mot clé #McDoGate.

Steve Mann, handicapé visuel, a développé lui-même ces lunettes de vue numériques fixées sur son crâne, qui lui permettent d'être plus autonome. Habitué aux questions sur ses lunettes particulières, qui utilisent le principe de la réalité augmentée, Steve Mann ne se déplace jamais sans justificatif médical ni sans la notice technique.

Capture d'écran du blog de Steve Mann, où il témoigne de sa présumée agression au McDonald's des Champs-Elysées, à Paris. (FTVI)

Exclu du restaurant

Mais ces documents n'auraient pas convaincu des employés du McDonald's des Champs-Elysées, intrigués par cet appareil, alors que le touriste était venu dîner en famille, selon son récit relayé par le blogueur Korben. Ils auraient donc essayé de lui arracher son appareillage, avant de l'exclure du restaurant. 

Sur Twitter, les internautes s'insurgent contre ces méthodes. A l'instar de l'avocat Maitre Eolas

A l'appui de ce témoignage, Steve Mann a publié sur son blog des images enregistrées par ses lunettes et conservées lorsque le système a été endommagé lors de l'agression. En attendant les conclusions de l'enquête interne, McDonald's France "appelle à la patience" quant à la vérification des faits, qui remontent à plus de deux semaines.

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