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A 12 ans, elle fait une découverte essentielle sur les rascasses

Une collégienne américaine a fait avancer la science en réalisant un projet scolaire sur les poissons. 

Article rédigé par franceinfo
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Une rascasse à Zanzibar, le 24 novembre 2008. (ZAC MACAULAY / CULTURA CREATIVE / AFP)

Personne n'a voulu se laisser piquer par des rascasses pour sa recherche. Du coup, Lauren Arrington, une collégienne américaine de 12 ans vivant en Floride, a changé de sujet d'étude... et ses découvertes se sont retrouvées dans des documents scientifiques majeurs. "C'est l'un des travaux de collégiens les plus influents jamais conduits", a commenté Craig Layman, professeur d'écologie à l'université de Caroline du Nord, cité par The Sun Sentinel (en anglais), le 18 juin. 

Fille de deux scientifiques, Lauren Arrington a, deux semaines durant, fait progressivement baisser le degré de salinité de l'eau de cinq aquariums dans lesquels nageaient des rascasses. Alors que son père, spécialiste du milieu aquatique, était persuadé que les poissons ne résisteraient pas en deçà de 13 grammes de sel par kilo d'eau, quand l'océan est en moyenne à 35 g/kg, la jeune fille a fait descendre la solution aqueuse jusqu'à 6 g/kg. Sans que rien ne change dans le comportement des poissons. 

Les rascasses menacent donc aussi les estuaires

Pour ne pas risquer le décès des poissons, qui lui aurait valu un zéro à l'examen, la collégienne s'est arrêtée là et a relâché les animaux. Mais Craig Layman a poursuivi l'expérience et a montré que les rascasses survivaient même à une salinité de 5 g/kg.

Les rascasses ne menacent donc pas que l'écosystème marin, comme l'explique Sciences et avenir, elles sont aussi un danger pour les estuaires. Or ceux-ci servent de nursery à de nombreuses espèces de poissons marins. Sélectionnée pour le concours régional de Palm Beach County, Lauren Arrington a remporté la 3e place dans la section zoologie. 

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