Cyclone Idaï : le pire reste à venir
Pour surveiller la situation au Mozambique et au Zimbabwe, l'association "Solidarité International" utilise ses propres relais. Mais que disent-ils de la situation ?
"Des récits insoutenables", voilà comment Thierry Benlahsen, directeur des opérations de "Solidarité International", décrit la situation au Mozambique et au Zimbabwe, après le passage du cyclone Idaï il y a une semaine. "Très peu d'informations permettent de valider le bilan que l'on a aujourd'hui. On parle de 242 morts, la réalité c'est que l'on ne sait pas trop."
Bientôt des maladies ?
Il s'agit quoi qu'il en soit d'une crise majeure et historique pour le pays d'Afrique australe. Le pire est peut-être à venir. "Des dizaines de milliers de personnes n'ont pas accès à l'eau depuis plusieurs jours. Le compte à rebours commence parce qu'on va avoir des personnes qui vont mourir de déshydratation", alerte Thierry Benlahsen. Parallèlement, des maladies liées aux eaux impropres pourraient se propager dans les prochaines semaines.
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