Voilier capturé en Somalie : les militaires français prêts à intervenir
Pour l'heure, le voilier est toujours en mer. Il fait actuellement route vers Eyl, un village côtier qui sert de base arrière aux pirates somaliens.
_ C'est là que les pirates ont rassemblé plusieurs navires dans l'attente d'une rançon. Il y en aurait sept autres, selon le commissaire du district qui avoue son impuissance : “nous ne pouvons que prier pour que les pirates relâchent les otages. Nous ne pouvons pas les aider.” Car le pays n'a plus de pouvoir central ; chaque région a beau être autonome, certaines sont plus ou moins laissées à elles-mêmes.
A bord du Carré d'As, il y a bien un couple de Français qui convoyaient le voilier. Des Français de Polynésie...
Les prises d'otages sont le moyen le plus lucratif de faire rentrer de l'argent dans les caisses. Une rançons a d'ailleurs sans doute été demandée pour libérer les deux Français à bord du Carré d'As : un million de dollars, selon le responsable du bureau kényan du Programme d'assistance aux marins.
A moins que... l'armée française n'intervienne, une fois de plus.
_ D'importants effectifs stationnent en permanence à Djibouti ; et une frégate croise actuellement dans le golfe d'Aden - elle fait partie d'une flottille de 12 navires qui compose la force multinationale d'intervention charge de lutter contre la piraterie dans la région.
Les actes de piraterie sont en recrudescence au large des côtes somaliennes. Huit attaques depuis la fin juillet, 24 au cours du premier semestre, selon le Bureau maritime international.
Guillaume Gaven, avec agences
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