: Vidéo Le président congolais ne veut pas que la justice française enquête sur les biens mal acquis
Denis Sassou Nguesso estime qu'il s'agit d'une entorse au principe de non-ingérence. Le président congolais l'a dit, lundi matin, à la sortie d'un entretien avec François Hollande à l'Elysée.
L'affaire des biens mal acquis lui empoisonne-t-elle la vie et l'empêche-t-elle de dormir ? "Certainement pas", a répondu Denis Sassou Nguesso, laconique. Le président congolais était interrogé par des journalistes dans la cour de l'Elysée lundi 8 avril, à la sortie d'un entretien avec François Hollande. Il a ajouté qu'il déniait à la justice française "le droit" d'enquêter, car il s'agit selon lui d'une entorse au principe de non-ingérence.
"Ce que nous voulons rappeler, c'est que le principe auquel nous avons tous souscrit au plan international est celui de la non-ingérence dans les affaires intérieures", a déclaré le chef de l'Etat congolais. Ce principe doit être "respecté pour que la justice en France ne se sente pas le droit de traiter de questions qui intéressent les problèmes intérieurs aux autres Etats", a-t-il insisté. "Voilà, c'est ça le principe", a conclu Denis Sassou Nguesso.
Deux juges parisiens enquêtent sur les conditions dans lesquelles un très important patrimoine immobilier et mobilier aurait été acquis en France par Denis Sassou Nguesso, l'ancien président gabonais Omar Bongo et le président de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang, ainsi que certains de leurs proches. Les ONG Sherpa et Transparence International France sont à l'origine de la plainte qui a déclenché cette triple enquête.
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