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Vidéo RD Congo : les violences contre l'opposition continuent à Kinshasa, avec 44 morts en deux jours

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RD Congo : les violences contre l'opposition continuent à Kinshasa
RD Congo : les violences contre l'opposition continuent à Kinshasa RD Congo : les violences contre l'opposition continuent à Kinshasa (REUTERS et APTN)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Dans la nuit de lundi à mardi, le siège de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), premier parti de l'opposition, a été attaqué.

De nouvelles violences ont éclaté à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, mardi 20 septembre, au lendemain d'une manifestation réclamant une élection présidentielle avant la fin du mandat du président Joseph Kabila en décembre. Plusieurs personnes ont été tuées dans trois sièges de partis d'opposition incendiés.

Dans la nuit de lundi à mardi, le siège de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), premier parti de l'opposition, a été attaqué. Deux corps carbonisés, deux autres personnes grièvement brûlées et un homme grièvement blessé à la tête allongé à terre ont été découverts par les soldats de La Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco).

Dans l'enceinte du bâtiment, des bidons d'essence renversés témoignaient du possible caractère criminel de l'incendie. 

Des affrontements entre forces de l'ordre et habitants

Deux autres sièges de partis ont également été incendiés pendant la nuit : celui des Forces novatrices pour l'union et la solidarité (Fonus) et celui du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP). L'Église catholique a annoncé, mardi, qu'elle suspendait sa participation au "dialogue national" en cours pour tenter de sortir le pays de la crise politique

Selon des sources de sécurité privées, des sources diplomatiques et des habitants, une multitude d'affrontements entre forces de l'ordre et jeunes habitants en colère a eu lieu, mardi, dans les quartiers du centre et du sud de la capitale. Au moins 44 personnes sont mortes en deux jours, dont 37 ont été tuées par les forces de sécurité, selon un bilan provisoire de l'ONG Human Rights Watch (HRW).

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