Vers la réconciliation au Zimbabwe
Ils se sont parlés. Mieux, ils se sont rencontrés. Robert Mugabe, président du Zimbabwe au terme d'un rocambolesque deuxième tour très sujet à caution, et son opposant, Morgan Tsvangirai, qui avait préféré jeter l'éponge au deuxième tour pour ne pas mettre en danger la vie de ses partisans, ont signé aujourd'hui un protocole d'accord.
_ Ce n'est pour l'instant qu'un frémissement. Un accord appelant à de futures discussions sur un partage du pouvoir. Rien de plus flou, pour l'instant. Seule précision pour l'instant, elle est donnée par le président Mugabe : “nous sous sommes mis d'accord (...) sur le fait que notre Constitution (devait) être amendée. Nous sommes ici pour dessiner la voie vers un nouvel ordre politique”. Pour les autres détails, il faudra patienter...
Cela n'empêche pas Morgan Tsvangirai de parler - déjà - d'une “occasion historique”. “Nous sommes résolus à assurer que ce processus de négociations
soit couronné de succès”, a ajouté l'opposant. Qui vivra verra...
Il était temps, en tout cas : les violences ont fait, selon l'opposition, plus de 120 morts, des milliers de blessés et des dizaines de milliers de sans-abri.
Guillaume Gaven, avec agences
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.