Un contrat et deux accords signés entre la France et l'Afrique du Sud

Après le discours sur une "réorganisation" militaire en Afrique, les promenades et le romantisme, place au business. Comme lors de chaque déplacement présidentiel ou visite d'Etat, la sphère économique n'a bien entendu pas été négligée pendant ce séjour de Nicolas Sarkozy en Afrique du Sud.

Ainsi, pas moins de trois accords économiques ont été signés ce matin, dont le plus important concerne Alstom. Le groupe français construira prochainement une centrale à charbon baptisée Bravo, près de Witbank, dans le nord-est du pays.

Le deuxième contrat, conclu entre l'Agence française de développement (AFD) et Eskom, porte sur le financement d'éoliennes pour 100 millions d'euros.

Enfin, le groupe nucléaire Areva a signé un contrat centré sur la formation professionnelle, un secteur dont la population noire a longtemps été privée sous l'apartheid. Aujourd'hui, le pays possède un taux de chômage estimé entre 30% et 40%, et la pénurie de main d'oeuvre est très importante

A l'origine des deux premiers accords, le contexte de crise énergétique majeure que traverse l'Afrique du Sud. Les infrastructures sont archaïques, tandis que la demande est en forte croissance.

Areva ne s'est d'ailleurs pas "arrêté" à son contrat de formation, puisque le groupe dirigé par Anne Lauvergeon a également proposé de construire jusqu'à 12 réacteurs nucléaires EPR (3e génération) d'ici 2025.

Matteu Maestracci avec agences