Élections : la jeunesse tunisienne, entre désenchantement et espoir
Les Tunisiens se rendent aux urnes dimanche 15 septembre pour élire leur président après le décès de Béji Caïd Essebsi. Après l'espoir du Printemps arabe, la jeunesse déchante.
Les Tunisiens doivent élire leur président dimanche 15 septembre. Si certains jeunes sont mobilisés, la plupart n'ont choisi aucun candidat, car la désillusion du Printemps arabe est profonde, particulièrement dans le sud du pays. Comme ces trentaines au chômage interrogées, beaucoup n'iront pas voter. Plus de 100 000 Tunisiens ont quitté leur pays depuis la révolution, dont une majorité de jeunes. Un exode massif à bord de bateau de fortune. Les autorités commencent à vouloir stopper la fuite de cette génération avec l'aide de pays européens, pour des résultats encourageants.
Des aides européennes
Des agents de l'Office français de l'immigration rendent visite à un jeune patron d'un garage à scooter. Il est de retour en Tunisie après un an passé dans l'Hexagone. Désormais, à 23 ans, il emploie deux salariés et a reçu une aide de 5 000 € pour créer son entreprise. Redonner de l'espoir, relancer l'économie, d'immenses défis attendent le prochain président de la Tunisie.
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