Après l'attentat du musée du Bardo à Tunis, les Tunisiens sont inquiets pour le secteur tourisme, déterminant pour l'économie tunisienne. Sur la côte, à Hammamet, hôteliers, restaurateurs, redoutent que cette zone soit à nouveau désertée. Hammamet est l'une des stations balnéaires les plus prisées du pays, et les petits artisans de la médina espèrent qu'elle demeurera ainsi. "On a nos militaires, notre police qui travaille bien, on est avec eux, et on n’a pas peur. On a été solidaire avec la France, Charlie Hebdo, et eux ils vont venir nous soutenir. On est tous Bardo", confie au micro de France 2, un artisan tunisien.Le tourisme : 7% de la richesse nationaleAu fond, beaucoup de Tunisiens craignent que l'image de leur pays soit une nouvelle fois écornée. "Depuis la révolution de 2011, le nombre de touristes français a été divisé par deux en Tunisie et les évènements de cette semaine ne risquent pas d'inverser cette tendance", explique l'envoyé spécial de France 2 à Hammamet, Arnaud Comte.Dans les grands hôtels de bords de mer, il y a bien eu des annulations de dernière minute cette semaine, mais rien d'insurmontable pour le moment estiment les gérants. En Tunisie, le tourisme produit 7% de la richesse nationale, un trésor que les autorités entendent défendre.