LA PHOTO. Soudan du Sud: une guerre des tranchées qui fait des ravages
Soldat dans une tranchée à Lelo, près de Malakal Malgré la présence d’une force onusienne de 13.000 hommes, personne ne semble en mesure d’arrêter le carnage. En juillet 2016, Ban Ki-moon, alors secrétaire général de l’ONU, a limogé le commandant des Casques bleus au Soudan du Sud. Celui-ci n’aurait pas su protéger les civils d’agressions sexuelles lors des violences dans la capitale Juba. Indépendant depuis 2011, le Soudan du Sud a basculé en décembre 2013 dans une guerre civile. L'archevêque de Juba, Paulino Lukudu Loro, estime que le pays a obtenu son indépendance sans avoir l'expérience nécessaire pour la gérer. «Nous sommes tombés dans le piège du tribalisme et de l'horreur ethnique et nous n'arrivons pas à en sortir», a-t-il déploré après avoir été reçu par le pape François à la Cité du Vatican. Un accord de paix signé en août 2015 n’a jamais été respecté par les belligérants.
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