L'Afrique, théâtre de nombreux conflits
Au Mali un coup d'Etat, le 22 mars, contre le président Amani Toumani Touré a précipité la crise. Le Nord est passé entre les mains de la rébellion Touareg (MNLA), sécessionniste et laïque, et du groupe islamiste Ansar Dine qui prône l'instauration de la charia, appuyé par al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
En Guinée-Bissau, plaque tournante du trafic de drogue entre l'Amérique du Nord et l'Europe, l'armée a pris le pouvoir le 12 avril. Un accord a été signé par les auteurs du coup d'Etat, le parlement et plusieurs partis politiques. Un président et un premier ministre intérimaire ont été désignés.
Depuis fin mars, les armées de Khartoum et de Juba se livrent des combats d'ampleur sans précédent. Soudan du Sud et Soudan entretenaient des relations tendues depuis l'indépendance du Sud en juillet 2011. Leurs différents sont liés aux tracés de la frontière, à des accusations réciproques de soutien à des mouvements rebelles, et aux partages des ressources du pétrole.
Au Nigéria, le groupe islamiste Boko Haram mène depuis des mois des attaques meurtrières. En Somalie, les islamistes shebab, récemment intégrés à al-Qaïda, sont en lutte contre le fragile Etat de transition.
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