Les étudiants étrangers toujours attirés par la France : six pays africains dans le top 10
Le nombre d’étudiants en mobilité internationale a franchi la barre des 400 000 inscrits.
Le nombre d’étudiants étrangers inscrits en France est reparti nettement à la hausse après une année de stagnation en 2020-2021 à cause du Covid-19 : +8% pour l’année universitaire 2021-2022 (+21% sur cinq ans).
La France vient de franchir la barre des 400 000 étudiants en mobilité internationale, les apprentis compris, selon les derniers chiffres Campus France qui promeut l'enseignement supérieur français à l'étranger.
Afrique subsaharienne : petite hausse en 2022
Les zones Amériques (15%) et Europe (13%) sont celles qui connaissent la plus forte progression. Quant à la zone Afrique du Nord − Moyen-Orient, elle est la première par le nombre d’étudiants accueillis, un chiffre qui progresse de 10% sur un an et de 32% sur cinq ans.
L’Afrique subsaharienne enregistre, elle, une petite hausse de 5% en 2022 mais connaît la plus forte progression sur cinq ans, soit plus de 40%. Les étudiants de cette zone représentaient "un étudiant étranger sur quatre en 2020", rapporte Le Monde. Aujourd'hui, ils sont "près d’un tiers à être inscrits dans des formations en sciences" ; 25% en lettres, langues et sciences humaines et sociales ; 22% en économie et administration économique et sociale et 16% ont choisi un cursus en droit et science politique.
Les étudiants marocains et algériens plébiscitent la France
Les hausses les plus importantes enregistrées en 2022 sont celles des étudiants venus du Liban, d’Espagne, d’Italie, d’Allemagne et des Etats-Unis. Cependant, six pays africains figurent dans le top 10 des pays d’origine : le Maroc (46 371 étudiants) et l’Algérie (31 032) étant les deux premiers de liste.
On retrouve ensuite le Sénégal (15 264), la Tunisie (13 661), la Côte d’Ivoire (10 725) et le Cameroun (9 037). La Chine est également présente dans ce top 10. On retrouve plus loin dans le classement le reste de l'Afrique francophone : Congo, Gabon, Bénin ou encore Madagascar.
L’attractivité de l’enseignement supérieur français se confirme, avec un net rebond des candidatures pour l’année 2022-2023, en hausse de 18% par rapport à la période avant la pandémie.
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