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Le Zimbabwe est le deuxième pays africain où la culture du cannabis est légale

La production de cannabis est désormais légale au Zimbabwe si elle est a visée thérapeutique ou si elle sert la recherche. Le pays emboîte le pas à un pionnier africain en la matière, le Lesotho.
Article rédigé par Falila Gbadamassi
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Fleur de cannabis  (CULTURA CREATIVE)

Le Zimbabwe légalise à son tour la culture du cannabis, après le Lesotho en 2017, rapporte l'agence Reuters. Les entreprises et les particuliers pourront obtenir des licences les autorisant à cultiver la plante, surnommée localement «mbanje» ou «dagga», à des fins scientifiques et thérapeutiques. L'annonce a été faite par le ministre de la Santé David Parirenyatwa le 27 avril 2018. 

Les licences, valables cinq ans et renouvelables, permettront à leurs détenteurs de posséder, de transporter et de vendre du cannabis frais, séché ainsi que l'huile produite à partir de la plante. Jusqu'ici, la culture, la détention et la consommation de cannabis étaient illégales et les contrevenants à la loi pouvaient écoper d'une peine allant jusqu'à 12 ans d'emprisonnement.

Montrer patte blanche
Les candidatures à l'obtention d'une licence devront, entre autres, préciser les sites et la période de production, la quantité des récoltes et celle qui sera commercialisée.

Selon le journal zimbabwéen The Herald, le ministère de la Santé peut néanmoins refuser de délivrer ou de renouveler la licence d'un producteur s'il ne respecte pas certaines règles. Notamment si ce dernier «n'a pas autorisé les autorités compétentes à effectuer une inspection» ou si le ministère de la Santé «a des motifs raisonnables de croire que des renseignements faux ou trompeurs ont été fournis, ou que des documents faux ou falsifiés ont été présentés pour demander la licence». De même, les candidats dont il est prouvé qu'ils sont impliqués dans des trafics illicites ne devraient pas voir leur requête aboutir. 
 
 



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