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En images Les pêcheurs malgaches pris dans les filets chinois

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour

Le peuple Vezo – "la force de ramer" en langue locale  vit depuis des générations à Anakao, haut lieu de la pêche traditionnelle dans le sud-ouest de Madagascar. L'arrivée en 2017 de six chalutiers chinois à proximité des côtes a bouleversé leurs pratiques.

L'annonce en septembre de la signature d'un accord de pêche en marge d'un forum à Pékin entre des investisseurs chinois et une association privée malgache a mis le feu aux poudres. En pleine campagne pour l'élection présidentielle, dont le second tour aura lieu le 19 décembre 2018, la controverse a pris une tournure très politique.

Déjà menacés par les effets du réchauffement climatique, les pêcheurs malgaches voient leur mode de vie traditionnel menacé par la présence de bateaux de pêche chinois. (MARCO LONGARI / AFP)
"Il n'y a tout simplement plus assez de poissons pour nourrir tout le monde", constate Fulgence, qui rejette l’accord de pêche avec la Chine. (ANTOINE DEMAISON / AFP)
Un jeune Malgache plonge dans l'eau pour pousser les poissons dans son filet.  (ANTOINE DEMAISON / AFP)
"Les Chinois pêchent le tout-venant et rejettent à la mer des petits poissons morts", s'indigne un pêcheur. La société chinoise Mapro Sud dément et affirme que les mailles de ses filets permettent aux petits poissons de s'échapper. (MARCO LONGARI / AFP)
Les ONG s’inquiètent car la pêche fait vivre un demi-million de personnes. "Ils vont vivre de quoi ?", s'alarme Rijasoa Fanazava de l'organisation WWF à Madagascar.  (MARCO LONGARI / AFP)
Le texte de l'accord n'a pas été publié mais selon des indiscrétions, il s'agit d'un partenariat d'un montant global de 2,7 milliards de dollars qui prévoit notamment la livraison à des pêcheurs malgaches de 330 bateaux modernes et réfrigérés de 14 mètres pour remplacer les pirogues traditionnelles.  (MARCO LONGARI / AFP)

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