Ben Ali, Moubarak, Kadhafi chassés par les Printemps arabes il y a dix ans
Il y a dix ans débutaient les Printemps arabes, des révoltes nationales et citoyennes. Certaines ont conduit à la chute des gouvernements. Rappel des faits et de leurs conséquences.
Fin 2010, pour protester contre la corruption et la dictature qui gangrène la Tunisie, un jeune marchand s’immolait par le feu. Ce geste de désespoir met le feu aux poudres. Le ras-le-bol monte jusqu’à la révolte. Le 14 janvier 2011, le président tunisien fuir le pays après 23 ans de dictature. C’est le début d’un soulèvement populaire qui touche tout le Maghreb et le Proche-Orient, de Bahreïn à l’Egypte en passant par la Libye.
Lâcher ou réformer
Des milliers de manifestants protestent contre la pauvreté, le chômage et la tyrannie de régimes autoritaires qui les gouvernent. Ce mouvement ébranle les dirigeants au pouvoir depuis des décennies. Après ben Ali, c’est Hosni Moubarak en Egypte qui est chassé. En Libye, Kadhafi est arrêté et exécuté. Fin 2011 au Yémen, le président quitte le pouvoir tandis qu’en Algérie, en Jordanie, en Arabie saoudite, au Maroc et à Oman, les dirigeants lancent des réformes pour contenir la rébellion.
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