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Sénégal : onze bébés tués dans l'incendie d'un hôpital

L'incendie a été causé par "un court-circuit et le feu s'est propagé très vite", a précisé le maire de Tivouane, la ville de l'ouest du Sénégal où le drame a eu lieu. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'hôpital Roi Baudoin à Guediawaye, au Sénégal, le 27 octobre 2021.  (NICOLAS MAETERLINCK / BELGA MAG / AFP)

Onze bébés ont péri, mercredi 25 mai, dans un incendie dans un hôpital à Tivaouane, dans l'ouest du Sénégal, un drame qui remet en lumière les graves carences du système sanitaire public de ce pays pauvre.

"Je viens d'apprendre avec douleur et consternation le décès de onze nouveaux-nés dans l'incendie survenu au service de néonatalogie de l'hôpital" public de Tivaouane, a tweeté le président sénégalais Macky Sall."A leurs mamans et à leurs familles, j'exprime ma profonde compassion", a-t-il ajouté.

"Trois bébés ont été sauvés", a précisé le maire de Tivaouane, Demba Diop. L'incendie a été causé par "un court-circuit et le feu s'est propagé très vite", a déclaré celui qui est également député et plus connu sous le nom de Diop Sy.

Une femme enceinte morte le 1er avril dans un autre hôpital 

Début avril, un autre drame survenu dans un hôpital public avait déjà bouleversé le Sénégal. La presse avait rapporté qu'Astou Sokhna, une femme d'une trentaine d'années enceinte de neuf mois, était morte le 1er avril à l'hôpital public de Louga (nord) après avoir attendu dans de très grandes souffrances pendant une vingtaine d'heures la césarienne qu'elle réclamait.

Le personnel aurait argué que son opération n'était pas prévue et aurait menacé de la chasser si elle insistait. Ce décès avait suscité sur les réseaux sociaux une vague d'indignation contre les carences du système de santé publique.

Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, avait reconnu le 14 avril que la mort de Mme Sokhna aurait pu être évitée. Le directeur de l'hôpital a été révoqué et remplacé.

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