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RDC : Félix Tshisekedi intronisé président, une transition historique qui clôt un long processus électoral

Le pays vit la première transmission pacifique du pouvoir de son histoire.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des soldats postés à Kinshasa (République démocratique du Congo) avant le début de la cérémonie de prestation de serment de Félix Tshisekedi, le 24 janvier 2019. (TONY KARUMBA / AFP)

"Moi Félix Tshisekedi, élu président de la République, je jure...." : Félix Tshisekedi est officiellement devenu, jeudi 24 janvier, le cinquième président de la République démocratique du Congo, en prêtant serment au palais de la Nation à Kinshasa. Il a ensuite reçu l'étendard national des mains de son prédécesseur Joseph Kabila, un exemplaire de la Constitution et les armoiries, sous les ovations de milliers de ses partisans. Les deux hommes entrent ainsi dans l'histoire comme les acteurs de la première transition sans violence ni effusion de sang de l'histoire congolaise. Le nouveau président, âgé de 55 ans, a cependant été obligé d'interrompre pendant un moment son discours d'investiture, visiblement en raison d'un malaise. 

Une transition pacifique mais contestée 

L'opposant Martin Fayulu, qui revendique la victoire avec 60% des voix, a de son côté dénoncé un "putsch électoral" orchestré par Joseph Kabila avec la complicité de Félix Tshisekedi. Les pro-Tshisekedi et les pro-Kabila ont signé un "accord de coalition politique" et de "partage du pouvoir", selon un document que l'AFP s'est procuré. L'accord prévoit que les ministères régaliens (Affaires étrangères, Défense, Intérieur) doivent "comme cela est de doctrine certaine, revenir à la famille politique du président élu".

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