Cet article date de plus de six ans.

LA PHOTO. RDC: l'opposition tient meeting à Kinshasa

L’opposition congolaise a pu tenir le 24 avril 2018 à Kinshasa, en présence de son leader Félix Tshisekedi, son premier meeting autorisé par le pouvoir depuis septembre 2016. Il y a deux mois, le sang coulait encore dans les rues de la capitale congolaise pendant la répression de marches des catholiques interdites par le pouvoir.
Article rédigé par Laurent Ribadeau Dumas
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
A huit mois de l'élection censée marquer la fin du règne du président Joseph Kabila, l'Union démocratique pour le progrès social (UDPS) a pu réunir quelques milliers de personnes autour de son dirigeant-candidat, avec une présence policière discrète. Le meeting avait été autorisé par le gouverneur de Kinshasa, qui avait systématiquement interdit les rassemblements de l'opposition, ainsi que les trois marches d'un collectif proche de l'église, les 31 décembre, 21 janvier et 25 février. «Cette autorisation n'est pas un cadeau, c'est une conséquence de notre lutte», a lancé d'entrée Félix Tshisekedi, investi il y a un mois pour défendre les couleurs du parti d'opposition fondé par son père Etienne Tshisekedi décédé le 1er février 2017 à Bruxelles où sa dépouille se trouve toujours. «Nous félicitons la retenue de la police. Il faudra qu'ils apprennent à nous regarder comme leurs concitoyens, et non comme leurs adversaires», a poursuivi M.Tshisekedi, au cours de cette réunion marquant le 28e anniversaire des débuts du multipartisme dans l'ex-Zaïre. (JUNIOR D. KANNAH / AFP)

Le leader de l'opposition, Felix Tshisekedi, acclamé par ses partisans. A huit mois de l'élection censée marquer la fin du règne du président Joseph Kabila, l'Union démocratique pour le progrès social (UDPS) a pu réunir quelques milliers de personnes autour de son dirigeant-candidat, avec une présence policière discrète. Le meeting avait été autorisé par le gouverneur de Kinshasa, qui avait systématiquement interdit les rassemblements de l'opposition, ainsi que les trois marches d'un collectif proche de l'église, les 31 décembre, 21 janvier et 25 février. «Cette autorisation n'est pas un cadeau, c'est une conséquence de notre lutte», a lancé d'entrée Félix Tshisekedi, investi il y a un mois pour défendre les couleurs du parti d'opposition fondé par son père Etienne Tshisekedi décédé le 1er février 2017 à Bruxelles où sa dépouille se trouve toujours. «Nous félicitons la retenue de la police. Il faudra qu'ils apprennent à nous regarder comme leurs concitoyens, et non comme leurs adversaires», a poursuivi M.Tshisekedi, au cours de cette réunion marquant le 28e anniversaire des débuts du multipartisme dans l'ex-Zaïre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.