Otages : les forces spéciales françaises positionnées au Burkina Faso ?
Cinq jours après l’enlèvement au Niger des sept collaborateurs d’Areva, quelques centaines d’hommes des forces spéciales françaises auraient été pré-positionnés au Burkina Faso, pays frontalier du Niger, révèle le journaliste Jean-Dominique Merchet sur son blog…
Le sort des sept otages enlevés la semaine dernière au Niger est "une préoccupation de tous les instants", répétait ce matin encore le ministre de la Défense. "Cela impose que nous mettions tout en œuvre et c'est ce que nous faisons", ajoutait Hervé Morin.
Outre les missions permanentes de reconnaissance lancées au-dessus des pays du Sahel par 80 militaires, des Atlantique et des Mirage-F1, il semblerait qu’un important détachement des forces spéciales ait été pré-positionné au Burkina Faso, pays frontalier du Niger. C’est ce que révèle le journaliste Jean-Dominique Merchet sur son blog Secret Défense. Sans doute quelques centaines d’hommes, écrit-il, appuyés par d’importants moyens aériens : huit ou dix avions de transport tactique et deux hélicoptères.
Opération d'extraction rapide et brutale
Ce détachement du Commandement des opérations spéciales (COS) aurait pris position à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, idéalement située au sud de la zone saharienne du Mali et du Niger. Détaché de Mauritanie où il entraîne les forces spéciales locales depuis plusieurs mois, ce commandement aurait été renforcé par des éléments militaires en provenance de France, poursuit notre confrère.
Ce détachement se tiendrait prêt à intervenir dès la localisation des otages, dans le cadre d’une opération aéroportée, rapide et brutale, avec largage de parachutistes. Il faudra alors qu’ils soient sûrs à 100% de réussir, afin de préserver la vie des otages, dans une zone très difficile d’accès.
Dans le cadre de sa politique de non-communication sur les affaires d’otages, l’état-major se refuse à confirmer ou démentir ces informations.
Gilles Halais
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