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Offensive majeure en Libye : cap vers Tripoli

La rébellion libyenne avait annoncé se préparer à une offensive d'envergure. Et n'attendait que le feu vert de l'Otan. Celui-ci est manifestement tombé ce matin, car les troupes anti-Kadhafi ont pris d'assaut les forces de Kadhafi, stationnées à Goualich, dernier rempart avant la capitale.
Article rédigé par franceinfo
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Actualisé à 15h30 avec la prise de Goualich

Les insurgés avaient deux cibles ce matin : Bir al-Ghanam, un carrefour stratégique à 50 kilomètres au sud de Tripoli, et la ville de garnison de Gharyane, qui héberge les hommes de Kadhafi. C'est en partie fait : les rebelles ont au moins repris le hameau de Goualich, repoussé les troupes loyalistes et capturé des mercenaires, venant certains du Ghana ou du Mali, selon l'AFP.

L'Otan avait déjà préparé le terrain, en bombardant la zone sans relâche la semaine dernière et détruisant une cinquantaine d'objectifs militaires. La France a également parachuté des armes dans les montagnes de Nefoussa, où s'étaient réfugiés les rebelles. À ceux-ci donc d'entrer en scène. Ce matin, selon l'AFP, ils auraient attaqué les forces loyalistes, tandis que des avions alliés survolaient le secteur.

Il faut aller vite. L'Otan a déjà repoussé la fin de sa mission, du 27 juin au 27 septembre. Il sera difficile de prolonger davantage. Mais impossible aussi de laisser le pays en l'état, coupé en deux, avec les rebelles installés dans l'est, et Mouammar Kadhafi accroché à son pouvoir.
_ Celui-ci néanmoins a de la ressource et n'hésite pas à narguer les Occidentaux. Samedi dernier, il a organisé une manifestation à Tripoli et lancé, par message audio, des menaces à l'encontre des soldats de la Coalition, de leurs "foyers", "bureaux" et "familles".

Cécile Quéguiner, avec agences

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