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Enlèvement des lycéennes au Nigéria, Malala condamne Boko Haram
Dans un discours délirant, le chef des Boko Haram a revendiqué l'enlèvement des 276 lycéennes de la ville de Chibok. Il parle de les vendre comme esclaves «au nom d'Allah». Des propos condamnés par la communauté internationale. La jeune pakistanaise Malala Youzafzaï a dénoncé l'ignorance par Boko Haram des préceptes religieux.
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«J'ai enlevé les filles. Je vais les vendre sur le marché, au nom d'Allah.» Phrase choc qui laisse à penser qu'une négociation est improbable. L'homme qui parle est le chef de l'organisation Boko Haram. Sur la vidéo, on le voit planté devant trois véhicules et entouré de six fidèles en armes. Pas un plan sur les otages, la vidéo n'est qu'un long soliloque d'une heure adressé à l'AFP.
Abubakar Shekau poursuit: «J'ai dit que l'éducation occidentale doit cesser. Les filles vous devez quitter l'école.» Boko Haram dont le nom signifie en langue haoussa «l'éducation occidentale est un péché» s'est fait une spécialité d'attaquer les établissements scolaires.
Le 25 février 2014, les terroristes s'en prenaient au pensionnat du collège fédéral de Buni Yadi en y mettant le feu en pleine nuit. 43 personnes dont une majorité d'élèves y ont trouvé la mort. Une attaque similaire en juin 2013 dans le village de Marmudo avait coûté la vie à 22 élèves. Les autorités de l'Etat de Yobe dans le nord du pays avancent le chiffre de 209 écoles détruites par les attaques de Boko Haram.
L'attaque de l'établissement de Chibok est dans la droite ligne des actions du groupe islamiste. La rumeur évoque le transfert des adolescentes au Tchad et au Cameroun. Elles auraient été vendues pour 12 dollars chacune. Cette information émanant du Département d'Etat américain n'a pas été confirmée.
«Je vais épouser une fille de 12 ans, je vais épouser une fille de 9 ans», poursuit Abubakar Shekau, interrompant son discours d'éclats de rire délirants. Du reste, les propos et l'attitude de l'homme donne l'impression qu'il est sous l'emprise de drogues.
Dans cette affaire, l'opinion publique s'est autant révoltée de l'impuissance des autorités que du rapt lui-même. Le 1er mai, des manifestations à Chibok et à Abuja dénonçaient l'incurie du pouvoir. Depuis, les réactions sont devenues internationales. Etats-Unis et France ont annoncé qu'ils feraient tout pour aider le Nigéria à libérer les enfants.
Selon la Maison-Blanche des équipes incluant des militaires étaient sur place pour participer aux recherches.
Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la défense, n'a pas voulu détailler les moyens mis en œuvre, mais on pense à des unitées des services de renseignement, voire aux avions basés à N'Djaména.
Le message le plus émouvant a été adressé par la jeune pakistanaise Malala Youzafzaï pour qui les jeunes filles «sont ses soeurs». Elle a déclaré dans un entretien à CNN que Boko-Haram n'a jamais étudié le Coran. «Ils font une mauvaise utilisation du mot Islam car ils ont oublié que ce mot signifie Paix».
Abubakar Shekau poursuit: «J'ai dit que l'éducation occidentale doit cesser. Les filles vous devez quitter l'école.» Boko Haram dont le nom signifie en langue haoussa «l'éducation occidentale est un péché» s'est fait une spécialité d'attaquer les établissements scolaires.
Le 25 février 2014, les terroristes s'en prenaient au pensionnat du collège fédéral de Buni Yadi en y mettant le feu en pleine nuit. 43 personnes dont une majorité d'élèves y ont trouvé la mort. Une attaque similaire en juin 2013 dans le village de Marmudo avait coûté la vie à 22 élèves. Les autorités de l'Etat de Yobe dans le nord du pays avancent le chiffre de 209 écoles détruites par les attaques de Boko Haram.
L'attaque de l'établissement de Chibok est dans la droite ligne des actions du groupe islamiste. La rumeur évoque le transfert des adolescentes au Tchad et au Cameroun. Elles auraient été vendues pour 12 dollars chacune. Cette information émanant du Département d'Etat américain n'a pas été confirmée.
«Je vais épouser une fille de 12 ans, je vais épouser une fille de 9 ans», poursuit Abubakar Shekau, interrompant son discours d'éclats de rire délirants. Du reste, les propos et l'attitude de l'homme donne l'impression qu'il est sous l'emprise de drogues.
Dans cette affaire, l'opinion publique s'est autant révoltée de l'impuissance des autorités que du rapt lui-même. Le 1er mai, des manifestations à Chibok et à Abuja dénonçaient l'incurie du pouvoir. Depuis, les réactions sont devenues internationales. Etats-Unis et France ont annoncé qu'ils feraient tout pour aider le Nigéria à libérer les enfants.
Selon la Maison-Blanche des équipes incluant des militaires étaient sur place pour participer aux recherches.
Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la défense, n'a pas voulu détailler les moyens mis en œuvre, mais on pense à des unitées des services de renseignement, voire aux avions basés à N'Djaména.
Le message le plus émouvant a été adressé par la jeune pakistanaise Malala Youzafzaï pour qui les jeunes filles «sont ses soeurs». Elle a déclaré dans un entretien à CNN que Boko-Haram n'a jamais étudié le Coran. «Ils font une mauvaise utilisation du mot Islam car ils ont oublié que ce mot signifie Paix».
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