Les 82 lycéennes de Chibok enlevées par Boko Haram et récemment libérées ont retrouvé, samedi 20 mai, leurs parents, pour la première fois depuis trois ans. En avril 2014, le groupe jihadiste avait enlevé plus de 200 lycéennes de 12 à 17 ans dans le nord-est du Nigeria. Cet enlèvement de masse avait provoqué une vague d'indignation mondiale, relayée sur Twitter sous le hashtag #bringbackourgirls.Une vague d'indignation mondialeDébut mai, 82 lycéennes ont été libérées contre des prisonniers après de longues négociations, tandis que 21 autres avaient été libérées en octobre 2016 avec l'aide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et de la Suisse et trois ont été retrouvées au cours des 12 derniers mois. Plus de cent adolescentes sont toujours aux mains du groupe.Le gouvernement du Nigeria a été critiqué pour avoir isolé les lycéennes après leur libération et pour avoir limité l'accès des parents à leurs enfants. "Les autorités devraient indiquer aux familles si les filles sauvées sont en détention préventive ou détenues comme suspectes", a récemment déclaré l'ONG Human Rights Watch.