Tchad : onze morts dans une opération contre Boko Haram à N'Djamena
Cinq policiers ont été tués.
Le Tchad traque Boko Haram jusque dans les faubourgs de sa capitale, N'Djamena. Onze personnes ont été tuées, lundi 29 juin, au cours d'une opération de la police tchadienne contre des éléments de Boko Haram, la secte islamiste installée au Nigeria voisin.
"Cinq policiers, cinq éléments de Boko Haram et un informateur de la police" sont morts, a détaillé le porte-parole de la police nationale. Sur place, la police "a saisi plusieurs ceintures bourrées d'explosifs".
Une cellule terroriste démantelée
Cette opération a été menée suite au double attentat meurtrier qui avait fait au moins 38 morts le 15 juin. Avant cette intervention, le parquet de N'Djamena avait annoncé "le démantèlement" d'une cellule terroriste active et "l'arrestation d'une soixantaine de personnes" dans le cadre de l'enquête sur le double attentat.
Les deux attentats-suicides simultanés contre le commissariat central et l'école de police de N'Djamena ont fait 38 morts, dont les trois kamikazes, le 15 juin. Selon le nouveau bilan du parquet, l'attaque a aussi fait 101 blessés, dont une vingtaine sont toujours hospitalisés.
Ces deux attentats semblent avoir été commis en représailles à l'implication de l'armée tchadienne dans l'offensive lancée contre le groupe islamiste. Le quartier général de la force régionale engagée contre les jihadistes se trouve à N'Djamena.
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