Cet article date de plus de neuf ans.

Vidéo Serge Lazarevic, après la libération de l'otage néerlandais : "Je ne pensais pas le revoir"

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 1 min
Serge Lazarevic, après la libération de l'otage néerlandais : "Je ne pensais pas le revoir" (HUGO CLEMENT et ERIC DELAGNEAU, - FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

La libération de Sjaak Rijke par les forces spéciales de l'armée française est une très bonne nouvelle confie Serge Lazarevic qui a été détenu à ses cotés par le groupe islamiste Aqmi.

Sjaak Rijke, Néerlandais de 54 ans, détenu par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) depuis novembre 2011, a été libéré, lundi 6 avril, par des soldats des forces spéciales françaises, dans le nord du Mali. Il a passé "quatre à cinq mois" en captivité aux mains d'Aqmi avec Serge Lazarevic, libéré le 9 décembre par ses ravisseurs : "Je suis heureux qu'il soit libre, j'étais angoissé pour lui", confie-t-il à France 2.

"Il n'avait aucune nouvelle, ni du pays ni de personne"

La libération de Sjaak Rijke est une très bonne nouvelle, assure Serge Lazarevic : "Ça me touche beaucoup. A la fin de l'année, j'étais un peu angoissé pour lui, je n'ai pas bien profité de mon retour. Quand je suis parti de là-bas, il n'était pas très bien, pas en très bonne santé", dit-il devant la caméra de France 2.

"Je ne pensais pas le revoir, la dernière fois que je l'ai vu, un mois avant de partir, j'ai réussi à parler avec lui (...), apparemment, il n'avait aucune nouvelle, ni du pays ni de personne, il n'était pas très optimiste pour être libéré", ajoute-t-il. Serge Lazarevic a passé 1111 jours en captivité aux mains d'Aqmi.

"J'attendais davantage d'aide ici"

L'ex-otage revient également sur son quotidien depuis sa libération. "Je ne vais pas très bien. La santé, ce n'est pas extraordinaire... Je survis quoi", lâche-t-il, expliquant être pris de vertiges réguliers. "Je ne peux pas encore travailler. Je tiens trois, quatre heures, et il faut que je m'allonge. En quatre mois, je n'ai pas récupéré grand-chose. Parfois, la nuit, j'ai l'impression que je meurs. Mais bon, je suis toujours là".

Sans se départir de son sourire, Serge Lazarevic confie qu'il s'attendait à être davantage soutenu à son retour. "C'est dur, mais j'ai supporté ça depuis trois ans. J'attendais plus d'aide ici. Certains m'ont aidé, mais ils ne sont pas beaucoup", juge-t-il. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.