Niger : vers une intervention militaire de la Cédéao ?
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Le plus grand stade du Niger résonne pour une démonstration de force. Au micro, les putschistes galvanisent la foule, 30 000 partisans venus soutenir la junte qui a pris le pouvoir. L’ultimatum lancé par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) prend fin dimanche 6 août à minuit. Elle menace d’une opération militaire si la junte ne rétablit pas le président démocratiquement élu. La Cédéao aura-t-elle les moyens de mettre sa menace à exécution ? Ses membres sont départagés.
Que feront les 1 500 militaires français au Niger ?
"Il y a une vraie volonté de la Cédéao d’intervenir. En particulier parce qu’à sa tête, vous avez le président du Nigeria qui est le président de la Cédéao, et lui, il a déjà eu des mots extrêmement durs vis-à-vis des putschistes de la région", précise Antoine Glaser, spécialiste de l’Afrique. Autre interrogation, que feront les 1 500 militaires français toujours en poste au Niger ? Une partie de la population, les soutiens aux putschistes, chantent leur hostilité à la France, drapeau russe à la main.
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