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Nicolas Sarkozy attendu mardi en Libye

La visite de l'ancien président français à Tripoli a "pour but d'honorer une promesse faite aux autorités libyennes", selon une source à l'UMP.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Nicolas Sarkozy, alors président de la République française, le 15 septembre 2011 à Benghazi (Libye). (STEFAN ROUSSEAU / POOL)

La dernière fois qu'il a posé le pied sur le sol libyen, Nicolas Sarkozy avait reçu un accueil triomphal. C'était en septembre 2011, à Benghazi, en pleine intervention militaire franco-britannique contre le régime de Mouammar Kadhafi. L'ancien président de la République va à nouveau se rendre dans ce pays, mardi 19 mars, selon une source gouvernementale libyenne.

Une visite "de quelques heures"

Nicolas Sarkozy est attendu à Tripoli, où il doit rencontrer le Premier ministre Ali Zeidan. La visite ne devrait être que "de quelques heures", selon cette source anonyme qui n'a pas donné d'autres précisions. Une source à l'UMP a confirmé cette information à l'AFP, indiquant qu'il avait "pour but d'honorer une promesse faite aux autorités libyennes" par Nicolas Sarkozy.

L'ancien président français sera accompagné de son ancien ministre des Affaires étrangères Alain Juppé et d'un autre ancien ministre UMP, Dominique Perben, qui a un rôle de "conseil auprès du gouvernement libyen", selon cette même source, qui n'a pas détaillé leur programme.

Une invitation "pour exprimer la gratitude" des Libyens

Selon le chef du Conseil local de Tripoli, Sadat al-Badri, Nicolas Sarkozy répond à une invitation qui lui avait été adressée par le Conseil en 2012. "Nous l'avons invité pour pouvoir lui exprimer notre gratitude et notre reconnaissance pour son rôle dans la révolution libyenne", a-t-il déclaré.

Outre le Premier ministre, l'ancien président français devrait rencontrer le Conseil local de Tripoli ainsi que des représentants du Congrès général national (CGN), la plus haute instance politique du pays.

La venue de Nicolas Sarkozy coïncide avec le deuxième anniversaire du lancement des opérations militaires de l'Otan, le 19 mars 2011, quand des avions français avaient bombardé un convoi des forces de régime de Kadhafi qui étaient aux portes de la ville de Benghazi, contrôlée alors par les insurgés. Depuis, il est considéré comme un "sauveur" par la population de Benghazi, berceau de la révolution libyenne.

En France, le nom de Nicolas Sarkozy apparaît toutefois dans une enquête sur des accusations de financement illicite de sa campagne présidentielle de 2007 par le régime de Mouammar Kadhafi. Un document attribué à un ex-dignitaire libyen, publié en mai par le site Mediapart, affirme que Tripoli avait accepté de la financer pour "50 millions d'euros".

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