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Mali : un raid de l'armée française met "une trentaine de terroristes hors de combat"

La ministre des Armées Florence Parly a salué "une action d'ampleur, complexe et audacieuse qui a permis de neutraliser un important détachement terroriste.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un hélicoptère de l'armée française au Mali, le 1er novembre 2017. (DAPHNE BENOIT / AFP)

Pour la ministre des Armées, cette attaque "porte un coup sérieux à une organisation terroriste particulièrement brutale". L'état-major a annoncé, vendredi 23 novembre, que l'armée française avait mené, dans la nuit de jeudi à vendredi, une opération dans le centre du Mali, permettant la "mise hors de combat" d'une "trentaine de terroristes".

La ministre des Armées Florence Parly a salué "une action d'ampleur, complexe et audacieuse qui a permis de neutraliser un important détachement terroriste au sein duquel se trouvait probablement l'un des principaux adjoints de Iyad ag Ghali, Hamadoun Kouffa, chef de la katiba Massina".

Avions, hélicoptères et drones

Cette opération, dans la région de Mopti, "a combiné l'action de nombreux moyens aériens: avions Mirage 2000, hélicoptères Tigre et Gazelle appuyés par des drones Reaper, ravitailleur C135 et hélicoptères de manoeuvre, a détaillé l'état-major. Des frappes aériennes ont permis de réaliser un effet de sidération sur l'objectif."

Le chef d'état-major des armées, le général François Lecointre, a souligné "la préparation minutieuse et la parfaite coordination de l'ensemble des forces françaises déployées au Sahel qui ont permis la réussite de cette opération. Cette dernière marque un succès supplémentaire dans la lutte menée par les armées françaises aux côtés des forces armées maliennes, de celles de la force conjointe du G5 Sahel et de la Minusma, pour la sécurité au Mali et au Sahel".

La région de Mopti, dans le centre du Mali, a été au cours des derniers mois de plus en plus infiltrée par les groupes jihadistes. Ils ont été défaits par l'armée française lors de l'opération Serval en janvier 2013 mais profitent des immensités désertiques de la région pour régulièrement reconstituer leurs groupes combattants.

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